mercredi 20 août 2008

Les plus gros Saphirs




 "L'étoile d'Adam",


Le plus grand saphir bleu du monde - pesant 1 404,49 carats - a été découvert dans une mine au Sri Lanka.
Les gemmologues à Colombo disent que la gemme vaut au moins 100 millions de dollars, mais pourrait se vendre jusqu'à 175 millions de dollars.
Les saphirs étoilés tirent leur nom du reflet en forme d'étoile à six branches qui apparaît à leur surface lorsqu'ils sont polis.
Selon les médias locaux, la gemme a été découverte en août dernier à Ratnapura, une ville du sud du Sri Lanka connue sous le nom de «ville des pierres précieuses».

Voir le site de mon ami Frediani




L'étoile des Indes: 
Il pèse 563,35 carats, c'est le plus gros et le plus célèbre des saphirs étoilés. Il a été découvert il y a 300 ans environ, à Ceylan (Sri Lanka) ou se trouvent encore de très beaux saphirs dans les sables et les graviers des anciens lits de rivière. JP Morgan, célèbre industriel, doublé d'un grand financier le possédait dans sa collection et l'offrit au Musée d' histoire naturelle de New York.


 


Des aiguilles de rutile lui donnent un aspect laiteux et soyeux, Ces aiguilles de Rutile produisent un effet connu sous le nom d'astérisme qui est la propriété résultant de l'apparition d'une étoile superficielle à la surface de certaines pierres due à des inclusions de fines aiguilles cristallines. Ces pierres sont taillées et polies dans le sens du cristal, en cabochon uniquement, pour mieux accentuer cet effet d'étoile. Et l'étoile, selon l'angle sous lequel vous l'observez, suit votre regard.

Le Saphir "Logan"




Saphir de Birmanie
Le Saphir Logan pèse 423 carats, Son nom vient de Mrs John Logan qui l'a donné au Smithsonian Institute de Washington en 1960.
Il est taillé en coussin, et serti au centre d'une broche avec autour, 20 diamants de 8O/100° de carats chaque.





Saphir de Roumanie


Un saphir « historique » de 378 carats,
originaire du Sri Lanka,ce saphir de la taille d'un oeuf est remarquable et apparaît pour la première fois dans les registres de la maison Cartier en1913. Il est alors serti sur une parure avec sept autres saphirs plus petits. Les petits saphirs sont par la suite retirés de la parure. Le bijou a été acheté en 1921 par le roi Ferdinand deRoumanie pour son épouse, la reine Marie de Roumanie,petite fille de la reine Victoria d’Angleterre et du tsar Alexandre II de Russie. Le saphir a été revendu vers 1947 lorsque le petit fils de la reine Marie a fui la Roumanie. C’est le joaillier américain Harry Winston qui l’a alors acheté. En 2003 il a été remis en vente,et a été adjugé à un acheteur Anonyme

Le saphir des Stuarts

Le saphir des Stuarts fut serti sur la couronne royale de Charles II. Ce saphir a une très belle couleur rappelant celle des saphirs de Ceylan et possède une valeur historique importante.



Jacques II d'Angleterre l'emporta avec lui lors de son exil en France, il l'a transmise à son fils Charles Edouard, puis il a appartenu à Henry Bentinck .
A la fin des Stuarts,tous les biens royaux furent légués en 1807 au roi George III.

Aujourd'hui le saphir Stuart est placé dans l'arrière de la couronne Royale et fait partie intégrante de la Couronne d'Elisabeth II à coté du saphir d'Edouard le Confesseur.

Le Saphir "RUSPOLI"

 


le Ruspoli, pèse 135,80 carats), trouvé au Bengale, il avait été trouvé par un marchand de cuillère en bois mais originaire de Ceylan, il se trouve au Muséum national d'histoire naturelle de Paris.

Cette gemme exceptionnelle est le véritable "grand saphir de Louis XIV". Il est aussi connu sous le nom de "Ruspoli", nom de la famille romaine qui le possédait avant le roi de France , la maison Ruspoli l'avait vendu ensuite à un prince Allemand puis à un joaillier Français qui l'avait cédé au Roi de France .
Contrairement au Sancy et au Bleu de France, cette pierre n'a pas été volée lors du grand vol des joyaux de la Couronne en septembre 1792.
Taillé en Rhomboedre (sans aucun rapport avec des faces cristallines naturelles). On aperçoit à la lumière, les zones de couleur Il mesure 39 x 29 mm. Il est poli à plat sur toutes ses faces. Il est pratiquement sans défaut.


L'Etoile d'asie:





L'étoile d'Asie est un saphir Birman étoile de 330 carats

acheté au départ par le Maharadjah de Johdpur,puis ce célèbre saphir a été en possession de Martin Leon Ehrmann, tres grand collectionneur de gemmes connu de par le monde, qui le cède en 1961 au smithsonian institute , de Washington


Tsar Bleu

Le tsar bleu, est un saphir de 260 carats qui appartenait à la grande duchesse Wladimir, je manque de renseignements sur cette pierre.

L étoile de Bombay



Le Star of Bombay, saphir de 182 carats (36,4g) conservé au Smithsonian Institute, présente un astérisme remarquable.

C'est un saphir , "bleu, bleuet" couleur caractéristique des saphirs de l'ile de Ceylan




lundi 18 août 2008

Ramdam à Buckingham


 Grande Duchesse Wladimir


D'après Vincent Meylan, Chef du Service Royauté du magazine point de vue, la Reine Mary d'Angleterre, eut une enfance impécunieuse entre un père frivole et une mère très dépensière.
la Reine Mary avait gardé une sainte terreur de la pauvreté.

Même son mariage avec le Roi Georges V, ne la rassura pas. Tous les moyens étaient bons pour devenir encore plus riche, en somme comme je l'ai écrit au mois de mai 2008, elle était radin
.http://richardjeanjacques.blogspot.com/2008/05/qui-y-t-il-de-commun-entre-la-grande.html



Elle accumulait , l'argent , mais aussi les tableaux, oeuvres d'art....et les bijoux.
Lorsqu'elle était reçue par les familles nobles et aristocrates , celles ci dissimulaient tous les objets qui auraient pu attirer son attention, vu la manière dont Mary savait s'y prendre, en s'extasiant devant ce qu'elle convoitait pour se le faire offrir.
A la mort de la Tsarine Maria Fédorovna, son importante collection de bijoux fut mis en vente.

Comme ses filles , Xénia et Olga, avait la réputation de faire de mauvaises affaires, et que les transactions devaient s'effectuer à Londres, la Reine Mary s'offrit tout naturellement pour suivre les transactions.
Une estimation fut faite, 350000 £ de l'époque , mais le résultat qui aurait permis aux deux soeurs de voir clair jusqu'a la fin de leurs jours , ne fut pas au rendez vous.
Et ce n'est que le tiers de la somme escomptée qui leur fut remise. 







Grande duchesse Xénia

La vente avait été mauvaise, fut l'explication donnée.

A la mort de la Reine Mary en 1953, elle lègua la majeure partie de sa collection de bijoux à Elisabeth II d'Angleterre. Margaret en reçut certains
A la mort de la grande Duchesse Olga, ses deux fils découvrent la vérité.
La Reine Mary s'était servie et avait gardé les plus belles parures, en attendant que plus personne n'ose rien lui demander.
Tihon et Guri Koulikovsky, les fils d'Olga demandèrent le règlement à la Reine Elisabeth, qui après avoir consulté ses avocats s'empressa de payer.
Il s'était passé trente trois ans , mais comme c'est son diadème préféré, elle est souvent photographiée avec.





samedi 16 août 2008

La Couronne de L'Impératrice EUGENIE

Elle aurait pu être détruite, au mieux vendue pour partir à l'étranger, heureusement après quelques déboires, elle est toujours là. Jusqu'en 1987 elle était la propriété de la Princesse Clotilde Napoléon et grâce à un don de Monsieur Roberto Polo, collectionneur érudit, elle est désormais au Louvre.


Cette belle Couronne avait été commandée en 1853 par Napoléon III, au Joaillier Alexandre Gabriel Lemmonier qui soit dit en passant est né le 14/5/1818 à Rouen. En or jaune diamants , émeraudes.
Elle échappa à la vente désastreuse des bijoux de la Couronne en 1887, car estimée à l'époque à 40597 francs , elle fut remise en 1875 à l'impératrice Eugénie avec 8 grosses émeraudes, en remboursement d'une somme de 100000 francs que la république devait à l'empereur.
Un article de la Tribune de l'art, signée Daniel Alcouffe, nous rappelle cette pauvre vente sous la III° république, des Diamants de la Couronne, et Daniel Alcouffe résume bien le but de cette vente qui ne s'est pas faite"par appât du gain, mais par haine de la Monarchie"



" L’adversaire le plus efficace de ces derniers fut le fils de Raspail, le député Benjamin Raspail. Il déposa à la Chambre en 1878 une motion demandant la vente, qui fut approuvée, en juin 1882 seulement, par 342 voix contre 85. La même année 1882, fut nommée une commission d’experts chargés de préparer la vente ; elle proposa et obtint heureusement d’épargner quelques pierres et perles qui furent attribuées au Louvre (leRégent la Côte-de-Bretagne), au Muséum d’histoire naturelle et à l’Ecole des Mines. Après des discussions au Sénat, la loi d’aliénation, adoptée en décembre 1886, fut publiée au Journal officiel le 11 janvier 1887, « Les diamants, pierreries et joyaux faisant partie de la collection dite des Diamants de la Couronne (…) seront vendus aux enchères publiques. Le produit de cette vente sera converti en rentes sur l’Etat ».

Le trésor amassé par nos Rois, avait déjà été sérieusement mutilé, sous la révolution, mais Napoléon 1er avait reconstitué ce qui était l'une des plus importantes collections d'Europe. Il fallut 11 jours de vacations publiques, du 12 au 23 mai 1887 pour arriver à bout. Plus de 51403 diamants, 2962 perles, dont la "Régente" de plus de 330 grains des saphirs, des turquoises , des rubis,des émeraudes.
Des experts incompétents qui se félicitèrent d'avoir eu la  "bonne idée " de démonter des pièces uniques pour mieux vendre les pierres précieuses séparément.
Il n'y eut pas d'acheteurs passionnés, pas de familles nobles étrangères (a part deux personnes, la Comtesse du Bari, et le Baron de Horn) car les salles des ventes n'étaient pas courues comme maintenant par les mondains ou les nouveaux riches.
Il n'y avait que des professionnels, et quelques rares amateurs.
Parmi les joailliers Français et étrangers présents, Tiffany's emporta les plus beaux diamants pour un montant de 2.000.000 de francs de l'époque.
Quelques pierres échappèrent au massacre. 




Ci contre portrait de l'Impératrice Eugénie par Wintherhaller, portant le grand diadème de perles et diamants, des bijoux de la couronne de France. Ce diadème a lui aussi été fabriqué par Gabriel Lemonnier 1998 diamants pour 64 carats, 213 perles pour 490 carats. Lemonnier l'avait éxécuté pour l'Impératrice en 1853 , l'année de son mariage. Vendu à cette pauvre vente de 1887 à Monsieur Julius Jacoby , racheté en 1890, SAS le Prince Albert Von Thurn und taxis pour l'Archiduchesse Marguerite , ce diadème est resté dans la famille jusqu'en 1992 ou il a été acquis par la Société des Amis du Louvre

Merci à Messieurs Jules Grévy et Sadi Carnot pour cette vente ratée, pour cette dispersion idiote des biens de la nation, même les communistes Russes ne le firent pas.


La Saga Varangoz, Berquin Varangoz, Aristide Fourrier, Daniel Mousseaux: La ménagerie de CARTIER, mais aussi des travaux pour FALIZE, BOUCHERON ou FABERGÉ

  Charles Marcellin Varangoz , d'après son acte de déçès  avait 69 ans le 26-10-1899, il serait donc né en 1830 à Salins les bains  dans...